A la demande générale mais surtout à la demande de mon cher Papa qui me demande à chaque fois qu'il me voit, quand vas-tu continuer ton blog? me revoici donc devant ma page blanche presque deux ans après mon dernier article. On peut alors imaginer que notre chantier en deux ans aura bien avancé,peut-on même encore parler de chantier quand les parpaings se parent d'un bel enduit, que le jardin reprend ses belles couleurs de chlorophylle. L'objectif de ces deux dernières années a été de transformer notre extérieur afin de pouvoir commencer à en profiter.Le premier gros travail à consisté en l'élagage de notre Cèdre du Liban, il était tellement imposant qu'il étouffait ses voisins quand en plus le lierre s'y met, il fallait nettoyer tout ça de manière drastique. Dans l'ordre des choses il valait mieux commencer par abattre les arbres avant de resemer la pelouse; logique! C'est donc seulement à l'automne dernier que nous avons enfin planté notre gazon. C'est fou comme ces petites pousses vertes peuvent donner du baume au coeur, la couleur verte doit certainement agir de manière positive sur notre cerveau car la vision de ce tapis vert nous obsédait au point de scruter chaque jour son évolution.
Après mûr réflexion nous nous sommes décidé à réaliser un pare vue en bois scandinave entre deux poteaux de parpaings d'angle sciés en deux (comment faire simple quand on peut se compliquer un peu les choses). Le résultat sera une surprise car après une heure passée chez Leroy merlin à choisir le type de planche et surtout le type d'accroche, la solution a été de fixer des tasseaux prévus pour recevoir des planches à quelques millimètres près car la fente ne correspondant pas il faudra encore passer un peu de temps pour les élargir pour permettre à notre pin scandinave de glisser correctement et prendre place entre nos deux jolis poteaux.
Les planches étant de 5 cm trop courtes pour joindre nos deux poteaux ces tasseaux permettent dans le même temps de rattrapper cette différence.
Je vous laisse seuls juges du résultat en attendant les commentaires toujours plus nombreux sur ce blog incontournable du net.
AVANT
APRES
En bouton elle ressemble à toutes les autres mais quand elle s'ouvre c'est une abondance de pétales que l'on découvre!
1. caverne-aux-gifs le 04-06-2009 à 14:12:53 (site)
Toc toc il y a quelqu'un ???
Excusez moi du dérrangement
si vous désirez des gifs ,fond écran ou autre
alors venez vite dans ma caverne
et servez vous mes amis
amitié gégé
Avant le début du chantier, j'avais un jardin, avec une pelouse, des arbres, des arbustes dénichés sur des sites botaniques dont la rareté me passionnait. J'enregistrais leurs caractéristiques et mémorisais sans problème tous leurs noms Latins, mais voilà, les pelleteuses, les bobcats, les palettes de Siporex ont brutalement envahies nos beaux espaces verts pendant deux ans. Aussi je tenais à rendre à la nature un petit hommage car elle nous donne tant de plaisir et de fierté lorsque les fleurs renaissent ou réapparaissent là où on ne les attend pas!
VOICI LA FLORAISON DU KALMIA LATIFOLIA: deux ans sans fleurir, je désespérais, mais un changement d'ensoleillement et un peu de fumier l'on fait reprendre ses belles couleurs!
Quand on construit du neuf, l'objectif principal c'est d'obtenir un chantier hors d'eau hors d'air, c'est-à-dire, des murs, un toit et des fenêtres .On se dit souvent qu'en quelques mois on y arrivera et la suite sera simplement, l'installation d'un peu d'électricité, de plomberie, quelques enduits et le tour est joué. C'est sans compter les complications qu'impliquent de faire un toit terrasse, et une jonction en aluminium, que seuls certains fabricants de fenêtres sont en mesure de produire. L'étanchéité du toit est une affaire de professionnels car on ne peut risquer des fuites à ce niveau ce serait vraiment dommage, de même pour les fenêtres dont la réalisation fera tout le charme de cette maison.
C'est pourquoi, les mois passent et mon ventre n'en finit plus de grossir. Ma fille pointera son nez le 28 février et c'est à l'hôpital que nous avons reçu ce coup de fil qui nous annonçait la pose de nos fenêtres deux jours plus tard...
LA JONCTION ALUMINIUM
Nous sommes en plein mois de juillet, la toiture doit être posée avant de partir en vacances sinon notre future salle de bain risque vite de se transformer en piscine. Avant cela, nous nous heurtons à un problème avec le voisin qui ne veut pas d'une gouttière débordant dans sa propriété ce qui nous oblige à faire faire un chéneau par un zingueur professionnel. Je me souviendrais longtemps de ce jour où pour finir à temps l'entourage de la toiture, enceinte de deux mois, j'ai dû conduire pour la première fois notre vieux Trafic Renault pour aller chercher des parpaings de Siporex manquants, les ai déchargés moi-même, puis coupés à l'aide de notre fameuse machine, une nouvelle première fois pour moi, afin que mon homme puisse les poser avant la venue du zingueur.
Je me souviens aussi de la pose des madriers qu'il a fallut monter tous les deux en jouant de glissades, de pivots et de bascules pour atteindre le toit
.Je me souviens également de cette soirée où nous étions invités chez des amis à Paris où mon homme ne nous à rejoint que vers 23 Heures car il fallait qu'il termine la pose de la charpente. Ces photos prisent ce soir là en témoignent.
Il y a dans la maçonnerie un acte qui demande intelligence, délicatesse, et précision, il s'agit du coffrage. Nous avons tous pratiqué dans notre tendre enfance ces jolis concours de pâtés de sable, dont la grande fierté se lisait dans nos yeux pétillants lorsque le seau retourné on le retirait pour constater une reproduction parfaite de notre petit moule de plastic. Ceci n'était simplement que le résultat d'un bon mélange de sable et d'eau additionné d'un tapotement méthodique sur le seau afin de décoller l'ensemble avant de prendre tout le temps nécessaire au retrait délicat du fameux moule.
Voilà ce que l'on ressent en retirant un coffrage de béton, mélange de fierté et de déception lorsque par malchance une imperfection se glisse dans notre réalisation.
La conception du coffrage lui-même est un casse tête surtout lorsqu'il concerne un arrondi, en voici quelques photos de chaque étape !
Robin ne manque pas une occasion de servir le café,une pause bien mérité qui permet de réfléchir, discuter et repartir du bon pied....
C'est encourageant de voir la vitesse avec laquelle les murs se montent et donnent désormais toute l'ampleur de l'architecture du bâtiment. Malgré les difficultés, malgré le temps passé, le résultat se dessine petit à petit sous nos yeux et ceux de Robin qui se dit qu'il aura bientôt, peut-être, la chambre qu'on lui a promise !
Le coffrage des fenêtres de la future chambre de Robin demeure une difficulté de plus. Je ne me sens pas rassurée de voir mon homme en équilibre sur ces murs qui montent à plus de 6 mètres mais cela fait partie des risques d'un chantier et sans doute que la peur du vide s'apprivoise à force de la côtoyer chaque jour.
Commentaires
1. pouty88 le 30-07-2011 à 06:49:24 (site)
http://pouty88.vefblog.net
bonjour et félicitation pour la photo du jour bonne journée
pouty