Quand on entreprend une construction en SIPOREX et qui plus est, avec un arrondi il ne faut pas avoir peur des découpes. Il ne les a pas comptées mais il en a passé des heures devant cette machine pendant des mois pour toutes ces coupes et découpes il en mérite bien une coupe ! Ce sera sans doute une coupe remplie d'un bon champagne que l'on pourra boire en souvenir de toutes ces gouttes de sueurs versées lors de ce long chantier.
En cette belle journée de printemps les amis et la famille avaient été chaleureusement conviés pour nous aider à couler la dalle supérieure. Merci à tous ceux qui pour cette occasion ont abandonné femmes et enfants pour nous aider de leur précieuse sueur même pour quelques heures, c'est là qu'on reconnait ses vrais amis. Cette journée à été éprouvante physiquement car la montée de l'escalier avec des seaux remplis de béton, de sable ou de graviers est une rude épreuve pour les cuisses, les bras et le dos, désolée Pascal que cela t'ai coûté une visite chez l'ostéopathe pour t'en remettre !!!On a faillit également perdre mon père dans un accident de brouette en surcharge...
Robin du haut de la fenêtre de la cuisine n'a pas quitté des yeux les nombreux allers-retours de chacun pour monter et déverser le béton à l'étage au rythme des deux bétonnières qui ont tournées à plein régime toute la journée. Mais le résultat est là, la dalle de l'étage est coulée en une journée grâce à l'aide de tous et du ciel qui nous à éclairé de ses doux rayons tout au long de la journée.
Une fois les murs du rez-de-chaussée montés il faut rapidement envisager la coulée de l'escalier extérieur car sans lui pas d'accès possible pour couler la dalle supérieure. L'hiver 2007 est déjà là, mon homme fait marcher les projecteurs extérieurs jusque tard le soir pour creuser les fondations des piliers de la terrasse extérieure, je crois que ces derniers ont de quoi résister à n'importe quel cyclone à en croire le nombre de sac de bétons qui sont partis dans l'opération. Mais voilà que le doute s'installe, que l'angoisse monte à mesure que l'on se rapproche de l'étape suivante ; le coffrage de l'escalier ! Car il doit épouser les courbures de la partie arrondie et de ce genre d'escalier, personne ne peut nous donner la règle de calcul permettant de découper une paillasse qui soutiendra le béton des marches. Trois mois de réflexions intensives commencent, chaque soir lorsque je rentre à la maison j'entends la même question : » Comment je vais faire PTITBOUT ? »
La nouvelle année s'annonce, mon homme décide d'arrêter de fumer mais l'association chantier -clope est très difficile à effacer pour un gros fumeur comme lui, il est donc incapable pendant deux mois de mettre un pied sur le chantier et d'avancer. Alors il se remet au jogging intensif tel Forest Gump il court presque tous les jours pour évacuer tout ce stress accumulé depuis des mois et éviter aussi de prendre trop de kilos.
Au mois de Février 2008 il se motive, commence par dessiner l'emplacement des marches puis se lance dans la découpe de plaques de contreplaqué que l'on finira par ajuster sur place à la main à coup de scie. Il faut ensuite étayer afin de soutenir le poids du béton et colmater les petits trous par de la mousse PU pour éviter que le béton ne s'infiltre le long du mur.
Enfin au printemps le résultat est là, l'escalier est coulé, puis la petite terrasse du haut, on peut désormais envisager de faire la dalle supérieure dans de bonnes conditions.
A mesure que les murs montent il faut échaffauder en conséquence. C'est grâce au site EBAY que l'on a pu s'équiper comme les pros en achetant d'occasion des tréteaux de maçon et des étais indispensables pour avancer comme il faut et dans de bonnes conditions sur un chantier comme celui-ci. Une immense bâche de 80 m2 recouvre le chantier de part et d'autre fixée solidement au mur de la partie existante, elle va subir de nombreux intempéries et protéger tant bien que mal l'intérieur des murs et éviter ainsi de se retrouver avec une magnifique piscine....
Une fois la dalle coulée le chantier prend un nouveau virage, un nouveau visage également car on voit désormais la forme de l'agrandissement se dessiner reste à lui donner son relief avec la montée des murs ce sera bientôt chose faite.
L'arrondi dans une construction c'est la garantie d'une réussite visuelle indéniable par la légèreté que cela donne à un bâtiment, l'originalité, une douceur appréciée des architectes mais qui vaut son pesant d'or en temps passé, en complications de calculs, en coffrages, surtout lorsqu'on décide d'y coller, comme c'est notre cas, un escalier extérieur en béton. La première complication a été le calcul d'angle de coupe des parpaings de Siporex afin d'obtenir un mur le plus jointif possible. La technique consistait dans un premier temps à couper le parpaing en deux dans la longueur puis de confectionner un gabarit en bois afin d'automatiser les coupes avec le bon angle. La pose des parpaings est ensuite un jeu d'enfant, on étale la colle et on pose en s'assurant toujours d'être dans le bon alignement ainsi qu'une vérification du niveau supérieur ajusté à chaque rang par une lime spécifique permettant de poncer les surplus. L'avantage du Siporex est effectivement la facilité avec laquelle on peut le porter ( c'est très léger ), le couper ( c'est très poreux ), et le poncer. C'est une satisfaction bien mérité pour mon homme de voir enfin les murs se monter avec autant de rapidité.
Désormais confortablement installée dans mes nouveaux locaux, je savoure chaque jour le plaisir de ma nouvelle indépendance professionnelle. Alors que Nicolas Sarkozy fête sa victoire, le 9 Mai 2007, de mon côté, je démarre une nouvelle vie, faite sans doute de plus de responsabilités qu'auparavant mais dont la liberté d'action va vraiment me permettre d'offrir un service de proximité et de qualité auprès de ma toute nouvelle clientèle.
Mon homme quant à lui reprend le chemin du chantier de la maison, malheureusement le temps se gâte plutôt qu'il ne s'arrange avec l'arrivée de l'été. Il faut pourtant commencer à préparer sérieusement la coulée de la dalle du rez-de-chaussée. Sur un lit de polystyrène on place le ferraillage, il faut également penser aux attentes pour le passage des câbles électriques, des arrivées d'eaux et du chauffage.
Le jour J de la coulée est arrivé, il faut placer des règles et vérifier leurs niveaux afin de pouvoir lisser le béton en se reposant sur elles et avoir une chance d'obtenir une belle dalle bien plane. Faire une dalle de béton c'est aussi mieux comprendre le dur métier de maçon, d'abord la résistance physique nécessaire lorsqu'il faut déplacer des sacs et des sacs de béton de 25 à 35 kg. Ensuite lorsqu'il faut remplir la bétonnière avec un rythme toujours soutenu de seaux remplis de graviers, de sable qui deviennent de plus en plus lourds à mesure que la fatigue augmente. Enfin, très souvent on commence tôt le matin pour finir à la nuit tombée, et là il ne faut pas oublier d'arroser de temps en temps pour que le béton ne sèche pas trop vite et ne se fissure pas. On peut facilement comprendre qu'à la fin d'une telle journée les nerfs aient été soumis à rude épreuve, mais le résultat est là devant nos yeux la dalle brille d'un nouveau reflet, celui de la lune qui lui donne le temps d'une soirée une légèreté apaisante....
La rénovation d'une boutique est également un lourd chantier lorsque l'on refait tout du sol au plafond, c'est un nouveau défi qu'a su relever admirablement mon homme au bout de cinq mois de travaux intensifs. En voici un petit aperçu au travers de photos avant-après qui parlent d'elle-même.
Le mois de décembre ne nous a pas encore montré son grand manteau blanc, mais le froid est arrivé et avec lui le chantier va fortement ralentir. La livraison de trente palettes de parpaings de Siporex a été encore une épreuve car il fallait que mon homme loue un lève-palette et passe des heures à les transporter par des manœuvres périlleuses de la rue à l'arrière de la maison. L'arrière du jardin s'est vite transformé en champs de Siporex, mes pauvres plantes s'en souviennent, certaines d'ailleurs ne reverront pas le jour.
Les gelées de l'hiver ne permettent pas de continuer le chantier et notamment la montée des murs car la colle utilisée pour le Siporex ne peut pas être utilisée en dessous de 3 °C. C'est alors qu'un autre chantier débute, celui de la rénovation complète du local que je viens d'acquérir, ce chantier durera cinq mois avec cependant une petite interruption au mois de janvier pour terminer le sous bassement, les évacuations d'eaux pluviales et protéger les terres des gelées par ce que l'on nomme du « tout venant ».
Le jour J est arrivé et avec lui le stress monte car les coffrages ne sont pas finis ni les ligatures des ferraillages. Tout le monde s'active pourtant depuis 8 heures du matin, pour l'occasion mes parents et mon frère sont là pour aider ainsi qu'un ami Eric qui manie aussi bien les clubs de golf que le marteau piqueur! Manque de chance la toupie est largement en avance alors que nous sommes en retard, sachant que le béton n'attend pas il faut accélérer la cadence...pendant ce temps le livreur de béton déballe son impressionnante tuyauterie à rallonge qui permettra d'atteindre et de déverser rapidement son frais mélange dans les gorges accueillantes des fondations...(et oui ça fait rêver messieurs) !
Vers midi l'opération commence, c'est impressionnant de voir avec quelle vitesse le béton vient remplir les tranchées. Equipés d'un long bâton vibrant (ça fait rêver mesdames!) et de raclettes pour répartir le liquide visqueux chacun s'attache à ce qu'il ne dépasse pas le haut de mes piquets qui disparaissent trop rapidement et facilement sous l'épais amalgame gris.
L'opération était terminée depuis plusieurs heures quand mon homme se rendit compte que dans la précipitation il avait oublié les ferraillages verticaux du mur de séparation avec le voisin, c'est donc à la lumière d'un spot extérieur qu'il retourna les planter dans le béton qui n'était heureusement pas encore solidifié.
Nous sommes toujours au mois de novembre 2006, la prochaine étape qui se dessine sous nos yeux est la coulée des fondations. Les tranchées sont faites, plutôt accueillantes, difficile d'être très précis avec de tels monstres. Il faut désormais délimiter le niveau de béton à couler, ce qui sera matérialisé par de nombreux piquets plantés tous les 50 cm. Me voici donc chargée de la confection de ces piquets puis de leurs installations aux niveaux voulus. Pour cela je suis aidée du fameux "niveau laser" indispensable dans ce cas précis. Après avoir taillé mes piquets pendant plus d'une journée, je crois bien que la petite scie électrique ne s'en est pas remise d'ailleurs,.. je m'atèle donc à ma besogne équipée de mes précieux instruments, règle et niveau laser, afin de préparer la future coulée de béton.
Pendant ce temps les hommes se chargent de placer les ferraillages, préparer les coffrages pour canaliser la coulée de béton, tout cela dans l'urgence car la toupie est prévue depuis plusieurs jours et elles n'attendra pas pour déverser son précieux amalgame.
Nous voici déjà au mois de Novembre et bien sûr il fallait si attendre la pluie a fini par tomber, et avec elle de nouvelles galères. Un ami nous conseille de nous faire livrer des pierres de calcaire qui une fois tassées solidifient efficacement le terrain et permettent d'éviter de s'engouffrer dans les ornières des machines car malgré la dextérité de mon homme, ce dernier a bien failli se retourner avec le Bobcat ce qui n'aurait pas arrangé nos affaires. Le problème c'est que le camion de livraison ne peut pas passer notre entrée donc il faut défoncer l'un des poteaux du portail chose qui était prévue comme car nous voulions agrandir nos possibilités de parking. Bien sûr il y a urgence comme toujours, je revois encore notre chère voisine du haut de son balcon, nous traitant de tous les noms car mon homme était encore à 23 Heures en train de détruire au marteau piqueur le fameux poteau. Il faut préciser que ces chers voisins, il y a 3 ans de cela, n'ont pas hésité eux, à détruire un mur qui nous appartenait pour agrandir leur maison, ce qui nous vaut depuis un procès qui n'est pas encore clôturé à ce jour.
Le lendemain, le passage effectué avait permis la livraison prévue, le chantier pouvait continuer dans de bonnes conditions. Enfin presque, car entre temps, mon homme se retrouve seul face à ce chantier, abandonné par son beau frère avec qui il ne parvient pas à s'entendre, mais les nerfs sont à fleurs de peau sur un chantier et famille ou pas il est très difficile de ne pas péter les plombs parfois. Beau papa donne un sérieux coup de main pour l'établissement de l'emplacement des fondations. Peu aidé par un manque d'outillage, notamment le niveau laser indispensable dans ces cas là, nous traçons des lignes matérialisées par un fil, afin de déterminer le plus précisément possible les murs de la future construction, ainsi que ce qui sera ensuite le niveau de la dalle. Autant dire que ce jour là Mr Pythagore nous à été d'un grand secours ! J'ai la grande responsabilité avec beau papa de tracer au sol les limites des futures fondations, ce que nous parvenons à faire malgré nos maigres moyens matériels mais heureusement de gros moyens intellectuels, enfin je parle de mon beau père car de mon côté je ne suis que la petite main qui exécute.
Ce mois de novembre est sûrement pour moi, le plus difficile de cette année 2006 car en plus de ce chantier, de l'arrivée récente de notre petit Robin, je profite de la fin de mes congés maternité pour monter mon Entreprise. J'alterne donc les tétées avec les rendez-vous chez le comptable pour monter la société et chez le banquier pour monter le dossier de crédit. Autant dire que les journées sont remplies avant même d'avoir commencées. Dans ces conditions les soucis sont tellement multiples qu'ils finissent par s'annuler entre eux c'est assez étonnant. J'ai en plus eu la malchance de tomber sur un banquier incompétent qui m'a obligé à me déplacer 20 fois quand une fois aurait suffit pour finalement m'annoncer trois jours avant la signature de mon bail que je n'aurai pas l'argent à temps. Imaginez dans quel d'énervement je pouvais me trouver alors que je dormais qu'une heure sur deux, que je supportais quelques soucis de chantier, et que pour moi l'obtention ce prêt est indispensable aux commencement de mes travaux de réfection du local commercial que je convoitais. La chance était que j'avais cet argent de côté pour les travaux de la maison grâce à la vente de mon appartement en juin 2005, cet argent qui devait également me permettre de vivre en attendant que l'Entreprise me rapporte un salaire. C'est donc un mois et demi plus tard que la banque que je ne nommerai pas m'a enfin crédité le prêt en question ! « La banque d'un monde qui change » ! Je dirais plutôt, « la banque qui peut transformer votre vie en enfer ! »
Une fois le terrain bien éclairci on prépare le terrassement de l'emplacement de la future extension, là ou autrefois régnait un vieux Laurier palme qui couvrait de son ombre la quasi-totalité du lieu. Sur la photo ci-dessus on aperçoit encore, au fond, le reste du tronc qui ferra lui aussi bientôt son dernier voyage vers la déchetterie. Le dallage est retiré, le muret défoncé au marteau piqueur, la terre creusée à la pelleteuse et évacuée aussitôt, pour voir enfin se dessiner l'implantation de la future construction. Mais voilà les surprises commencent à mesure que l'on creuse car la pioche se heurte un moment donné sur ce que l'on pourrait définir comme du béton. Serai-ce un vieux trésor caché là ? Quelques vestiges d'une antique civilisation ? On se met à rêver, à imaginer toute sorte de belles hypothèses mais la réalité est moins passionnante, et oui l' obstacle qui se dessine en plein milieu du chantier n'est en fait qu' une belle cuve de béton, ou plus exactement une fosse septique dont nous ignorions l'existence. Le pire de tout c'est qu'elle est encore pleine, condamnée depuis des années mais jamais vidée. On fait donc venir d'urgence une entreprise d'assainissement qui se charge du problème en vidant du même coup la cuve et notre porte monnaie...les escrocs !
1. Jakin le 03-10-2008 à 09:46:57 (site)
Et en plus tu persiste !... Tu n'as pas fini d'être dans la merde......
Armand,
Robin notre petit ange est né avec un peu d'avance, le 8 septembre 2006, mais je vous rassure les 18 jours de rabe n'auraient pas changé grand-chose à l'avancement de sa future chambre, il devra attendre encore un peu pour pouvoir y prétendre. Chez ses parents par contre la pression monte, le rythme s'accélère en même temps que les nuits s'écourtent, s'entrecoupent également par des tétés répétées et parfois laborieuses. Notre nouveau rôle de parent va bientôt s'enrichir de toutes sortes de premiers pas vers un monde jusque là lointain, celui du bâtiment. En effet, dès le mois d'Octobre mon homme lance les hostilités. Avant d'entreprendre le terrassement, l'arrivée des machines de location nécessite une préparation, une organisation qui est loin d'être simple. L'extension étant prévue à l'arrière de la maison actuelle, côté jardin, il est nécessaire d'aménager l'allée qui supportera le passage de la pelleteuse et du Bobcat. Pour cela, on défriche, on arrache, on abat quelques vieux lauriers palme envahissants et ce dès 8 heures du matin jusqu'à la nuit tombée de la nuit car tout doit être près pour l'arrivée des engins. Entre deux tétés il m'arrive d'aller aider quelque peu dans la mesure de mes petits moyens physiques déjà affaiblis par un accouchement récent et des nuits perturbées. Mais mon homme lui, ne s'accorde qu'une petite pose pour manger ou pour un petit café de réconfort car le travail est dur physiquement mais aussi moralement par l'ampleur que cela prend rapidement de se lancer dans une telle aventure. Son beau frère est une aide précieuse tout comme mon beau père qui est chargé de l'évacuation des déchets végétaux à l'aide du camion benne loué également pour l'occasion. Dès l'arrivée des machines, mon homme montre une certaine facilité à manipuler avec délicatesse ces monstres quelques peu bruyants mais au combien efficaces. Aux sons des Bip Bips de recul, et bercé par le moteur diesel de ces engins qui dansent autour de notre maison, Robin s'endort, paisiblement, il rejoint Morphée, très loin de toute cette agitation extérieure....
1. Jakin le 03-10-2008 à 09:33:57 (site)
Salut,
Bienvenue dans le monde des blogueurs ou des blagueurs....Laisse béton et prends plutôt une plume....
Armand,
Mon oncle Daniel répétait très souvent à son beau frère en mal de balades sur la grande bleue! Tu sais ce qu'on dit chez les marins!:" Si t'as pas d'emmerdes ! Achète un bateau !"
La version suivante est tout aussi vraie :
Ne voyant pas de devis arriver, mon homme à ce moment sans travail du fait d'une conjoncture difficile dans le milieu de l'informatique, prend la décision fatale: Il va faire les travaux lui même! aidé d'un beau frère maçon et de notre ami Architecte retraité, mais au combien expérimenté, nous lançon avec enthousiasme et certes une bonne dose d'insouciance la demande de permis de construire pour une extension de la maison de 80 m2, rajoutant ainsi trois chambres et une salle de bain, la famille pourra s'agrandir gentiment...
1. supernova le 03-10-2008 à 09:17:44 (site)
ahhh les joies de vivre dans un chantier ou l'on a l'impression que rien n'avance que rien ne se vois !!!! courageuse petite maman va !!lol! j'ai connu ça aussi les joies du chantier bonne continuation pour ton blog et si tu peux viens mettre un commentaire sur le mien qui demarre bye
Mon premier est un chiffre pair
Mon second est un long fleuve tranquille
Mon tout est une Arlésienne, tout le monde vous en parle mais vous ne le voyez jamais arriver!
Réponse: Le Devis
Avant de se lancer dans les travaux, en région parisienne, il faut savoir une chose importante, l'obtention d'un devis est un job à plein temps. Il faut être équipé d'un bon forfait téléphone illimité, d'un calme à toute épreuve, d'une persévérance et d'une motivation digne d'un coureur de fond. Le plus grand mystère vient surtout du fait que les Entrepreneurs que vous contactez pour présenter votre projet, sont toujours très disposés à prendre parfois deux ou trois heures de leur temps pour venir sur votre chantier, prendre des notes, parler technique et finir par vous dire que vous aurez sans doute votre devis dans une petite semaine le temps qu'ils mettent tout cela au propre. Vous leur fournissez des copies des plans détaillés, vous passez également ces mêmes heures avec eux qui sont autant de temps ou vous ne pouvez pas travailler et comme vous faite venir cinq ou six Entreprises vous vous attendez à recevoir un jour dans votre boîte aux lettres le fameux petit devis qui vous donnera une idée plus claire du projet que vous portez. Et bien, non, les jours passent, les semaines, on les rappelle car cela fait trois semaines, oh désolé ! J'étais débordé je vous fais ça cette semaine !...deux mois, trois mois, toujours les même réponses, puis des morceaux de devis arrivent parfois, le plus souvent incomplets, car ce qui leur était au départ évident, ne l'est plus du tout, Oh désolé! Ça on ne fait pas! Et voilà comment les mois s'écoulent, mon ventre grossit lui aussi de cette petite vie qui elle arrivera sans faute au mois de septembre, pleine d'énergie, mais qui dormira peut-être finalement encore quelques temps dans le salon...
Il y a des années comme ça dans la vie où tout se bouscule, où tout change, où le temps ne suffit plus tellement vos journées sont remplies, vous avez l'impression de survivre à chaque évènement de la journée. Dès le réveil vous planifiez votre journée en espérant ne rien oublier d'important car tout est important et chaque minute compte, pas le temps de se regarder dans la glace, on oublie vite ce genre de petits détails, voilà un peu à quoi a ressemblé pour moi cette année 2006.
Tout à commencé par une petite graine, celle qui s'est accrochée dans mon ventre au début du mois de Janvier alors que je dévalais inconsciente les pentes enneigées des Arcs. Il a choisit de se blottir pour de bon au creux de mon utérus, balloté au rythme des pistes rouges, ses quelques petites cellules vont bouleverser la tranquillité de ses jeunes parents qui pour l'accueillir vont entreprendre d'agrandir la maison. Petit projet a priori réalisable, reste à établir quelques devis auprès de quelques entreprises compétentes, un ami Architecte qui vous fait des plans merveilleux qui font rêver et le tour est joué. Robin est prévu pour Septembre, pas de doute il aura sa chambre!
Commentaires